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Avec RMB Window Forward, la fintech Ebury veut soutenir le marché des producteurs indépendants d’énergie solaire, et la transition climatique

Léonie Ichoua

Toutes les grandes organisations telles que les Nations Unies avec le l'accord de Paris sur le climat et l'Union européenne avec ses recommandations ont fixé des objectifs durables à atteindre afin d'éviter le réchauffement climatique en dessous de 2°C, de préférence à 1,5°C et réduire les émissions de gaz à effet de serre avec Fit for 55. La fintech Ebury, spécialiste du risque de change et des paiements internationaux, souhaite apporter sa pierre à l’édifice en développant une offre spécifique pour les producteurs d’énergie alternative, producteurs dont le matériel provient pour une grande partie de Chine.

Le monde de la finance s'est déjà engagé dans la bataille avec la « finance verte » dans le cadre de l'obligation verte et de ses principes formulés par ICMA (International Capital Market Association). Nous avons récemment assisté à un nouveau type d'initiative sur le marché des dérivés. Les banques mondiales ont initié des transactions liées au développement durable avec les entreprises énergétiques afin de sécuriser le risque de change sur leurs projets.

Afin de respecter l'objectif fixé par l'ONU et l'UE, le gouvernement français commencé à encourager le lancement des énergies renouvelables, de la production d'énergie au solaire, à l'éolien, aux biocarburants et à l'hydroélectricité. Depuis 2020, le nombre de nouveaux projets a considérablement augmenté et se poursuivra de manière exponentielle. En 2020, 26,9 % de l'énergie produite provenait d'une source renouvelable, avec comme objectif 40 % d'ici 2030.

C’est dans ce contexte, que la Fintech Ebury souhaite soutenir la transition climatique et accompagner les producteurs d’énergie renouvelable, en agissant notamment sur leurs problématiques de change. C’est l’énergie solaire qui sera la priorité du bureau français les prochains mois, bureau qui a déjà contacté une vingtaine de producteurs d’électricité indépendants solaires, qui ont tous reçu le discours de Ebury favorablement.

En effet, les producteurs de panneaux solaires se fournissent essentiellement en Chine. Jusque là, les fournisseurs asiatiques facturaient en EUR ou en USD. Ebury propose alors aux producteurs de réaliser leurs transactions en monnaie locale, leur donnant un pouvoir de négociation plus fort dans un contexte difficile de montée des prix des matières premières, du transport et de dévaluation de l’EUR et de l’USD face au RMB.

Cette opération, baptisée RMB Window Forward, permet aux producteurs de faire des économies mais a aussi une vocation écologique, conscients que le commerce international bénéficie d’une image « polluante ». Ebury dans ce cadre souhaite proposer une compensation de l’émission résiduelle liée au transport en finançant des projets de reforestation.

Cette démarche s’inscrit dans un dispositif plus long terme, et tournant majeur pour la fintech britannique : The Ebury Conscious package, une offre réunissant des experts du secteur des énergies renouvelables, des conditions tarifaires optimales, des négociations avec les fournisseurs locaux, un risque réduit, et l’accès à une communauté basée sur le partage de valeurs communes.

A l’avenir, la fintech envisage d’ailleurs de démarcher d’autres secteurs tels que l’hydrogène, l’éolien, ou encore le lithium ou nickel, et de s’associer avec des acteurs qui mettent l’ESG au cœur de leur stratégie.

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